Charlotte Delaunay

Citation :: Nom : Delaunay
Prénom : Charlotte
Clan : vampires destructeurs
Age réel et physique : 200 ans tout rond ! 30 ans

Citation :: Caractère : Charlotte a beaucoup changé en deux siècles. Son éducation a beaucoup pesé sur ses premiers choix et la vie qu’elle a menée en tant que jeune adulte. Même après avoir été vampirisée, elle est restée sur une certaine ligne de conduite que n’auraient pas renié des fondamentalistes religieux. La morale avant tout. Mais la morale des hommes. C’est donc dans un esprit de complète soumission qu’elle entame sa vie de femme mais bientôt les violences qu’elle subie de la part de son mari éveillent chez elle un esprit de révolte. Après une ultime correction, elle quitte le domicile conjugal pour retourner chez ses parents. Ils l’accueillent avec bienveillance mais ils craignent que le déshonneur ne s’abatte sur leur famille : une femme ne quitte pas son mari. Une femme accepte et se tait. Charlotte réussit à les convaincre de faire annuler le mariage. Il n’y a pas encore d’enfant et c’est donc une aubaine pour elle. Elle se retrouve libre et à l’âge de 22 ans elle entame une nouvelle vie. Elle refuse désormais de se marier, signe pour elle de prison et de mauvais traitements. Elle se met à écrire et à fréquenter les cafés littéraires de la capitale où se pressent écrivains et journalistes. Sa liberté d’esprit ne fait que croitre à leur contact. Elle sera de toutes les révoltes, de toutes les révolutions, de toutes les résistances. Car Charlotte est une femme libre, humaine ou vampire, c’est le trait de caractère qui ne change pas. L’injustice la révolte. Toutes les injustices. Et pourtant… pourtant elle se retrouve du côté de ceux qui prônent cette injustice.
Tous les êtres ont leur secret.

Citation :: Physique : Charlotte n’est pas très grande. 1m60, 52kgs. Elle n’est pas mince, ni grosse. Elle est juste bien proportionnée. Un visage ovale et doux abrite de beaux yeux où se lisent une volonté et une détermination sans faille. De longs cheveux châtains clairs tombent librement dans son dos. En deux siècles, elle a sacrifié à toutes les modes capillaires. Coupe à la garçonne dans les années 20, « choucroute » dans les années 60, déstructurée dans les années 90… Elle a des mains élégantes et sur l’index et le majeur de sa main droite on distingue les marques distinctes de ceux qui écrivent encore à la main. Ses doigts fins et longs indiquent qu'elle joue du piano depuis longtemps. Elle ne porte ni tatouage, ni piercing. Elle a refusé avec fermeté de se laisser meurtrir le corps. Le souvenir de son premier mari est encore là. Les coups qu’elle a reçus ont plus durablement marqué son esprit que son corps.

Citation :: Biographie :
Nous sommes en 1845. En plein milieu d’un XIXème siècle féru de sciences et d’inventions, la pire des misères se développe en parallèle de l’explosion des économies occidentales grâce à l’établissement de leurs empires coloniaux. En France, dans une famille bourgeoise, propriétaire de plusieurs journaux de presse, une petite fille vient de naître. Elle s’appelle Charlotte et grandit dans le luxe, l’amour de ses parents et reçoit une éducation conforme à l’époque. C’est une fille, et en tant que telle, elle est élevée (on devrait plutôt dire confite) dans la religion et dans le but de trouver un mari et de faire des enfants. On lui inculque l’idée que le mariage et la maternité sont les deux buts de la vie d’une femme et qu’il ne peut en être autrement puisque son destin est tracé par Dieu. A l’âge de 19 ans, on la marie donc à un homme de son rang, Hubert Lacoste dont la famille est propriétaire de plusieurs mines de charbon dans le nord de la France. Mais c’est un homme violent. Charlotte accuse les premiers coups en silence mais devant l’injustice de sa condition, elle se rebelle et retourne chez ses parents en demandant le divorce.
Ceux-ci, ayant malgré tout l’esprit plus ouvert que la moyenne, la laissent libre désormais de faire ce qu’elle veut. Jusqu’en 1875, elle fréquente les milieux littéraires et artistiques et c’est parmi ces hommes qu’elle fera son éducation politique, philosophique et morale.
Cette année-là tout va changer pour elle et une troisième vie va s’ouvrir à elle.
La Troisième République née de la chute du Second Empire est encore jeune et de toutes parts, des groupes extrémistes s’acharnent à la faire tomber. Paris sent encore la poudre des soulèvements passés et dans cette ambiance électrique, Charlotte participe à la rédaction d’un journal libre. Un soir, alors que le bouclage s’est fini tard, elle rentre chez ses parents, rue du Faubourg Saint-Martin et a refusé de se faire accompagnée. Elle connaît bien cette ville et n’en a pas peur. Elle connaît les enfants de la rue, elle connaît quelques prostituées qu’elle a aidé à soigner. Elle se sent chez elle. Pourtant, ce soir, elle sent quelque chose de différent dans l‘air. A peine cent mètres après la porte du journal, elle a senti une présence derrière elle. Elle marche comme d’habitude et pour tester cette présence, elle a fait un crochet par des rues qui l’éloigne de chez elle. En reprenant le bon chemin, la « présence » est toujours là. Elle est suivie. Elle reste calme mais ne peut empêcher son cœur de battre plus vite que d’habitude. Elle accélère et derrière elle « on » accélère également. Affolée, elle se met à courir et finit par se réfugier sous une porte cochère. Elle reprend son souffle tête baissée mais soudain, elle cesse de respirer. Elle vient d’entendre des bruits de pas sur le trottoir. Elle relève la tête doucement et pousse un hurlement. Devant elle, un homme, grand, le visage sombre et de grands yeux bleus la regarde en souriant.

Pourquoi crier ? la mort n’est qu’une autre vie mon enfant.

A ces mots, il plante ses canines dans le cou de Charlotte qui tremble de tous ses membres. Peu à peu, elle sent la vie la quitter mais au dernier moment, la créature la relâche. Elle s’effondre inanimée.

Paris, mai 1945

De toutes parts, on entend des coups de feu. Dans tous les quartiers des barricades se sont élevées et les hommes ont repris les armes. Dans tous les quartiers on se bat avec l’énergie que seul donne l’espoir d’être enfin libre. Charlotte est là. Elle se bat elle aussi. Elle vient de fêter son premier siècle passé sur terre et elle se bat pour donner un sens à une vie qu’elle pressent démesurément longue. Elle se bat aussi pour le retrouver. Celui qui l’a faite ainsi. Elle ne se souvient pas de son visage mais elle n’a pas oublié sa voix et surtout pas son accent germanique prononcé. Il est allemand ou autrichien mais pour l’heure c’est la même chose. L’invasion de son pays lui a redonné l’espoir de le revoir… et de le tuer. Elle a combattu dès la première heure les forces d’occupation et elle ne doit qu’à ses canines d’être encore en vie. Elle l’admet bien volontiers. Mais jamais elle n’aurait connu cette guerre innommable s’il ne l’avait vampirisée ce soir-là. Elle en est persuadée, tout est de sa faute à lui. Alors, elle l’a cherché, en vain. Aujourd’hui, les maigres indices qu’elle a pu récolter lui indiquent qu’il est dans l’hôtel de ville. Depuis 4 ans, il est sous ses yeux ou presque ! Ce soir, la ville sera libre et elle tiendra sa vengeance. Elle sait qu’aucun homme ne pourra le tuer, elle seule le peut. Alors elle se bat pour avancer, pour courir à la victoire et à la mort.

Paris, 2045

Deux siècles qu’elle est sur cette petite planète perdue dans l’espace. Elle a vu les progrès technologiques, médicaux, scientifiques, moraux. Elle a vu l’Homme se perdre dans une course effrénée au profit et à la rentabilité. Elle a essayé, à son niveau d’endiguer la catastrophe. Elle a participé à maintes associations de défense de la planète mais rien n’y a fait. Les Humains ont perdu et la Terre les a punit de leur égoïsme et de leur avidité. Depuis plusieurs années, la durée d'ensoleillement de la terre ne cessait de diminuer. Peu à peu, les températures chutaient inéluctablement et l'agriculture s'en ressentait. l'Humanité était au bord de la catastrophe. Une famine sans pareil allait bientôt s'abattre sur eux. Ils étaient voués à l'extinction.
Les ténèbres ont engloutit la Terre et Charlotte en veut aux Hommes. Elle les rend responsable de ce désastre écologique. Les civilisations se sont écroulées et les villes sont devenues des Etats en guerre les uns contre les autres. Rien ne change. Charlotte désespère que les Hommes n’apprennent jamais de leurs erreurs. Tant pis pour eux, car désormais, une nouvelle race de seigneurs est née. Ils se sont révélés à cette occasion et elle fut surprise de constater qu’ils étaient aussi nombreux. Alors elle aussi, elle a décidé de se montrer au grand jour, si l’on peut dire. La nuit perpétuelle est une chance incroyable pour des êtres comme elle. Elle n'a plus besoin de se cacher, de mentir... et d'être seule. Car désormais, elle peut entretenir un réseau social "normal", elle peut enfin sortir sans se soucier de l'heure qu'il est. Elle peut vivre! Tout bien réfléchi, elle se félicite de l'échec des politiques environnementales et elle bénit l'inconscience et l'égoïsme des Hommes. C'est grâce à eux si elle peut exprimer son véritable "moi". Mais elle remercie surtout Angèle, leur reine à tous, celle qui les a réunis autour d'un seul et unique but: la possession du monde.

Citation :: Avatar : Laetitia Casta
Forum connu grâce aux top sites
J’ai signé le règlement et envoyé les mots de passe

Bienvenue parmi nous ...

Mots de passes valides

Hate de lire la suite !

Fiche éditée! Very Happy

Une fiche très agréable à lire, une plume revigorant !

alors il manque juste une chose : il faut que tu fasses réellement mention du changement climatique ...

AH... Je pensais l'avoir fait. Je m'y colle.

Edit 11h31: C'est fait! Very Happy

c'est parfait !

Je vous valide donc, et vous souhaite le bienvenu dans ces terres parisiennes